( Cette histoire, éclairante, d’un film “populaire” (*) que la mairie de Noisy-Le-Sec (dans le 9-3) voulait offrir à sa population, en séance plein-air sur écran géant… devant les menaces d’un certain groupe d’habitants, menaces de casser (au minimum, et plus si affinités) le matériel, le maire a tout annulé. Vous en avez sûrement entendu causer ; c’est évidemment une reculade devant la violence d’un parti obscurantiste, rigoriste, macho, misogyne, et ambitionnant d’imposer son modèle de société par tous moyens possibles. On pourra admirer les contorsions du maire – PCF, le maire – pour maquiller sa soumission… “en aucun cas je n’ai cédé” , énonce-t-il.
Ah bon ? un extrait savoureux de son propos : « Les menaces (du groupe de personnes) n’ont pas été physiques. Elles étaient de dire qu’ils allaient empêcher la diffusion du film non pas en portant atteinte aux agents mais au matériel. (…) On ne peut pas laisser diffuser un film avec ces menaces sur le matériel et sur les bonnes conditions de diffusion » . Ben si, justement : on peut, a) porter plainte pour menaces ; b) désigner et dénoncer les perturbateurs, les nommer ; c) prendre toutes dispositions, police, contrôles… pour que ça se passe en sécurité et faire échec à une censure intolérable. Mais voyez : il n’a pas cédé ! )
Nous apprenons par ailleurs, affligés et consternés, la mort d’un adjoint à la mairie de Paris, “maire-adjoint chargé des outre-mer” . Un estimable citoyen, sûrement, et l’affliction de ses proches, collègues, amis… mérite le respect. Ceci étant, on constate que les Parigots et leur ville sont solidement amarrés, entre autres, aux Caraïbes, aux îles du Pacifique… et que ça justifie un édile ! à plein temps ! avec les prérogatives et les émoluments qui vont-z’avec. Si l’on était cruel et curieux, on demanderait aux instances dirigeantes de Paris de détailler, pour la circonstance, les missions liées à ce poste – et le justifiant, ce qui doit tomber sous le sens.
Tibert
(*) Pas un choix très judicieux, à mon humble avis. Bêtasse, ce film “Barbie” . Mais là n’est pas la question : il avait été choisi. On pouvait critiquer, argumenter, en démolir le propos, en toute démocratie – quand on a d’autres objections que des battes de base-ball.