Un(im)puissance

( Je reviens brièvement sur la mirifique idée de monsieur Lang (*), cette Fête de la Musique que le Monde nous a copiée. Il me souvient de jazz-bands amateurs rue Mouffetard, à Paris, d’un quintette de vents dans la cour d’un hôtel classé à Montpellier, d’une chanteuse avec deux choristes, une gratte et un synthé… c’était sympathique, ça donnait envie d’écouter, ou pas, et de découvrir. Cette année, c’est sonos-boum-boum à péter les tympans dès 15 heures, beuveries, rixes, dégueulis, odeurs de pisse partout, saccages, flics et pompiers agressés… vous l’avez vu. Et puis des bagnoles brûlées, des boutiques pillées : c’est la “tradition” , désormais. J’ai juste une suggestion : si c’est devenu ça la Fête de la Musique, on s’en passera avec profit. Il vaut mieux rester sur de beaux souvenirs que laisser partir en eau de boudin. )

Et puis je vais, bizarrement, rendre hommage à monsieur Trump, Donald, mister MAGA. Un énergumène politique, certes, infréquentable, macho ( et autres qualificatifs désobligeants…), mais voilà un homme qui annonce des trucs, et qui agit. Pas forcément comme on voudrait, mais qui se bouge. Qui écrit une histoire – contestable, discutable, à n’en pas douter – mais qui ne regarde pas passer les trains, comme tant de nos très policés Grands-Chefs, tout juste bons à dire comment il faudrait faire, et sans bouger un cil. Tenez, les Européens… encore à débattre, et blablabla, et oui mais non… de comment et quand ils vont décréter un dix-huitième train de mesures anti-Poutine… et puis notre Chef, prodigue de voeux pieux sur le conflit Israël-Iran ; qui annonçait reconnaître “incessamment sous peu” la nation Palestinienne : c’est une idée qui se défend, dans la logique du principe de la coexistence de deux nations ; ça va fâcher Netanyahu, c’est sûr. Mais on fait quoi, alors ? on attend ? comment il disait, hier, Donald ? “what the fuck” ?

Tibert

PS – Ce matin, les Iraniens annoncent que leurs installations nucléaires sont gravement endommagées… si j’étais eux, je dirais pareil, quel que soit l’état réel des choses. On les croit, ou pas.

(*) Les Instances Supérieures l’auront sans doute oublié au fond du bureau du Grand-Chef de l’Institut du Monde Arabe, d’où sa confortable retraite d’un tas d’emplois somptueux aurait dû l’avoir chassé, si les affaires étaient correctement menées. Ce qui n’est pas le cas.

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