… à l’autre : tous la même soupe ! Trois jours que la quasi totalité des canards-sur-toile tartinent à l’envi – c’est de la copie toute trouvée, ça meuble – sur le petit gars né en 36, et que sa mère était ouvreuse au cinéma de Bourg-la-Reine, et qu’il y a passé son CAP de charcutier, que, gnagnagna… ” … la ville voisine de Bourg-la-Reine, où il y a vécu (*) les premières années de sa vie jusqu’à l’adolescence” , nous chante Le Parigot, dans une envolée grammaticalement boîteuse. Pensez, “Il aurait pu devenir le charcutier de la commune ! Cette charcuterie, elle, existe encore” , énonce le maire des Réginaburgiens – les citoyens de, justement, Bourg-la-Reine, qui auront loupé le bonheur orgueilleux de se fournir en rillauds, aspics de jambon et pâtés en croûte chez Alain Delon (**). Manque de pot, il a fait du cinéma ! Nous déplorons tous cette immense perte pour la charcuterie française.
Mais, trêve de panégyrique : Le Monde nous régale de deux articles voisins et connexes à propos du président Macronious (E.M. , en bref) : a) – : “E.M doit cesser de jouer la montre” ; b) – “Pourquoi E.M n’en finit pas de prendre son temps” . Eh oui, vous l’aurez sûrement remarqué, il y en a qui s’impatientent, ici et là… et donc… “mais qu’est-ce qu’il fout ?” … “alors, ce premier ministre ? ah c’est long !” . Toujours est-il que Le Monde donne ici d’un seul coup les clés pour comprendre (pourquoi E.M.), et la marche à suivre (E.M doit cesser...). Y a plus qu’à, en somme… ce n’est pas, ce coup-ci, la “chambre introuvable” façon 1815, ce serait plutôt l’opposé : c’est donc le premier ministre qui est introuvable. Enfin, introuvable… aussi longtemps, du moins, que les raideurs doctrinales de part et d’autre – tout à fait illégitimes au vu du triangle de forces en présence – et les ambitions irraisonnées de tel ou telle n’auront pas été mises à la benne.
Tibert
PS – On peut citer ce sage et pertinent adage, que devraient mettre en pratique nos trois blocs politiques, connement coincés dans leurs postures : “Se non puoi sconfiggere il tuo nemico, fattelo amico” . Ton ennemi est trop fort pour le vaincre ? fais-toi donc ami avec.
(*) : … “où il a vécu” suffit largement. L’ y y est de trop – ce qu’on peut dire aussi d’ailleurs de l’y n° 2 : “l’y est de trop” , et basta . C’est du même tonneau, mais nettement plus moche, que la mignonne faute de français de Françoise Hardy dans “c’est à l’amour auquel je pense” . Elle n’a jamais corrigé le tir, et puis c’est trop tard.
(**) D’où le titre. Allons de l’un… ?? non ? allez, un effort.