Moins de ronds et de bosses ?

EmMac, qui décidément annonce des tas de trucs ébouriffants, est accusé de vouloir mettre les municipalités au régime sec ! Tenez, le Figues’haro du matin vous le détaille. Eh bien, voilà qui va enfin permettre à nos édiles estimés de redéployer leurs priorités. Sachant que la France compte à elle seule la moitié des ronds-points routiers du monde (très souvent totalement inutiles, et mal conçus), et plus du tiers des bosses-ralentisseurs « zone 30 » à vous péter les coussinets vertébraux, attendu que les effectifs des employés communaux « fonctionnaires territoriaux » sont clairement et largement excessifs, ces malheureux errant à la recherche d’une occupation susceptible de les… occuper, il y a de quoi faire des redéploiements budgétaires ! On va peut-être stopper cette compétition débile à çui qu’aura le plus de ronds-points boursouflés au kilomètre linéaire de voie municipale.

Mesdames-messieurs les maires, c’est à vous : simplicité, sobriété, pragmatisme – et faites donc appel à la collaboration de vos administrés, il s’en trouve plein qui donneraient des coups de main gratos, ça économiserait des tas d’employés communaux mal utilisés – mais il est vrai que pour les élections municipales, des tas et des tas d’employés communaux, ça sert, des fois…

Tibert

3 thoughts on “Moins de ronds et de bosses ?”

  1. … Ehhh, Tibert ! d’abord c’est pas vrai ! les ronds-points et les « coussins berlinois » (pisque que c’est là que ça a été inventé…) ne servent pas-t-à-rien : Tous les carrossiers un peu honnêtes (doit bien y’en avoir…) vous le diront : comme on contourne toujours les ronds-points par la droite, les amortisseurs droits des bagnoles travaillent au moins deux fois plus que les gauches, et donc fatiguent bien plus vite que leur confrère de l’autre bord. Or, quand un amortisseur est mort, faut changer LES DEUX ! et de toute façon, les « ralentisseurs » sont aussi là pour achever « la gauche » automobile. Donc, les ronds-points et autres secoueurs de côtelettes, c’est une invention (diabolique, stricto sensu) du lobby des fabricants d’amortisseurs et rien d’autre, ouaiiiiis !!!
    La solution ? faites comme moi, rasez le massif central et « zes cholies massives de vleurs nadurelles » au plus près : c’est pas interdit (même si les autres aumotolibistes vous regardent d’un air outré) ; vous ne serez qu’un peu secoué par les garde-fous enterrés en galets authentiques-tout-faits-main et vous économiserez autant d’amortisseur, c’est toujours ça de gagné.
    Ceci étant et blague à part, il me souvient de la belle époque où les carrefours – aujourd’hui majoritairement rond-pointisés – comportaient des feux tricolores ; en Haute-Garonne notamment, où la règle était « … Si pendant que tu fait le poireau dans ta « Deudeuchmobile Grand Sport » le feu passe UNE FOIS au vert, vas-y, fonce ! » Peu importait que la fournée précédente marinât encore au milieu du croisement faute de pouvoir dégager.
    Résultat, des enchevêtrement de bagnoles inextricables au coeur même des carrefours. Les municipalités ont bien tenté d’envoyer de valeureuses troupes pour démêler ces imbroglii (pluriel d’imbroglio), avec pour seuls résultats une pagaille encore accrue et une augmentation significative du nombre d’arrêts-maladie – sinon de suicides pour dépression nerveuse – chez leurs agents de la circulation…
    Alors ?
    Pour le reste, j’ai déjà me semble-t-il exposé ici certains cas d’inexplicables pléthores à propos des « fonctionnaires municipaux » ; comme par exemple la ville de Marseille, qui en comptait pas loin de 36.000 en 97, si mes souvenirs sont exacts. Et pour illustrer le tout, je vous conseille d’écouter (dans un transat ou un hamac, le pastis frais à portée de main) un air de Maurice Yvain intitulé « Porquerolles » ; en particulier dans la version plus marseillaise que nature que nous en a donnée le regretté Gabriel Bacquier… (lui-même marseillais…)
    Porquerolles, c’est pas loin de Marseille : On s’y croirait .
    Allez : à la bonne vôtre !
    T.O.

    1. Rien à retirer ni ajouter. Et, bizarre coïncidence, j’ai eu droit dans ma bagnole à Gabriel Bacquier dans un air – baryton, évidemment – et « marseillais ». Il y était question de paresse, il y baillait en barytonnant. Etait-ce Porquerolles ? le doute reste permis – et doit profiter à l’accusé.

  2. A priori, c’était bien « Porquerolles »… Vous souvenez-vous s’il y était question d’un bateau à repeindre ? (« … lundi »…)
    Si oui, c’est bien ça ! Et personne n’arrive à la cheville du cher Gabriel (véritable Phocéen de père en fils depuis… Dieu seul sait quand !) dans le « rendu » de cette flemme chronique qui frappe tout particulièrement là-bas. Mais pas que : en Corse, aussi…

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