Je lis ça, ce matin…
“Les bons conseils make-up pour aller travailler : Concilier job et féminité… un vrai challenge pour les working girls à l’agenda de ministre. Pas besoin d’un MBA maquillage pour être au top grâce aux conseils de pros et aux astuces des femmes actives.”
C’est l’accroche d’un article du Figue-haro, je vous épargne gentiment le nom de la journaleuse anglo-dingue qui a sorti ce poème. Je traduis :
make-up = maquillage, et rien d’autre. “make-up” est plus court de trois lettres, c’est sans doute son intérêt.
job = boulot, très exactement.
challenge = défi… là le français est plus court, nananè-reu.
working girls = femmes au travail, à peu près. Impropre et très approximatif, aussi bien “girl” (fille) que “working” (au travail).
être au top ? allez, celui-là on lui laisse si l’on cherche un mot-à-mot ; mais je mettrais “rayonner” ; c’est français, élégant et plus imagé. Faut chercher, un peu… écrire, c’est un travail.
Bon on ne va pas gloser sur cet article hors-sol façon soyez riche et pétée de thunes, “Top managers women, votre coach-beauty vous conseillera pour votre make-up, et allez donc au spa Chanel qui va ouvrir au Ritz” (je n’invente rien) ; mais si ça vous amuse, c’est là… le make-up des power-girls. Waouuu !
Dans son premier et dernier bouquin, Fabrice Luchini conte un entretien avec des éditeurs de presse… ils discutent de la couverture de la revue à paraître… la cover, disent ces messieurs les journalistes. La cover par ci, la cover par ça… comment dit-on journaliste, en anglais ?
Tibert, au top