Titre sur la “Une” du Monde-sur-Toile ce soir : “Syrie : les appels aux calmes se multiplient, en vain“.
Le “Monde” s’inspire, je suppose, de l’adverbe espagnol : “Calmos”. Calmosss, pluriel, donc. Je pensais naïvement, moi, que LE calme suffisait. Le calme, comme le bruit, le repos, le silence (en musique, il y a des silences, mais pas des calmes). Des calmes ? après tout, si ça peut aider… en Syrie, n’est-ce-pas, des calmes, ça se fait rare.
A moins que l’on signifie ici, bizarrement, des appels aux (personnes) calmes ? des “calmes”, comme il y a des sages, des savants, des sportifs, des justes, des… des calmes, donc, des gens qui n’ont pas, ou pas encore pété les plombs, ou des durites, ou des câbles. Mais “Le Monde” l’assure, si les appels à ces “calmes “se multiplient (suivant, donc, en nombre, une courbe exponentielle, et l’exponentiel ça décoiffe) , c’est en vain. Non en vains, remarquez bien : il y a des calmes, mais un seul vain.
Bon, où conclus-je ? j’entends d’ici Fernandel, alias Topaze, obscur prof’ de français dans un bahut miteux, articuler en se décrochant les machoires “il n’y avait pas qu’un calmeuu, il y avait plusieurss calmesss. Ca devrait vous aider à éviter des fôtes, non d’orthographe, ô journaleux du Monde-sur-Toile, mais de français.
Tibert