Con vivialité

Un article fourre-tout du Monde-sur-Toile, tellement fourre-tout que je n’arrive pas à le retrouver, nous entretient des habitudes alimentaires des « Françaises et des Français », bref des Français, quoi. Et j’y ai appris que ceux qui ont du picaillon se payent de plus en plus des plats tout préparés (« allo Pizza-Zaza ?? oui, une « Giant » avec des pepperoni, un supplément mozzarella et un grand Coke« ) ; que la composition des repas a rétréci de trois plats à midi à deux, et de deux plats le soir à un seul – on se demande avec angoisse ce qu’il adviendra si ça se réduit encore.

On y lit aussi que les plats sont, pour 50 % des sondés, dégustés devant la télé allumée… l’étude ne dit pas quel genre de programme est requis pour favoriser la manducation, mais ayant vu les images de TF1 aux heures de la bouffe méridienne, je subodore que ça ne doit pas voler trop haut… et enfin que la convivialité, scrogneugneu, important la convivialité, les repas sont toujours et résolument pris en famille pour 80 % de mes compatriotes, surtout le soir, évidemment : à midi y a la cantoche.

Ce qui nous donne statistiquement, pour avaler le plat unique et vespéral, quatre Français sur dix (incluant les Françaises, donc)  qui zieutent le petit écran sans regarder ce qu’ils bouffent, ni bien évidemment échanger autre chose que des bruits de lappements, mastication, passe-moi le sel, c’est trop chaud, quelle bille ce mec, y a du rab.

Chouette convivialité. Reste qu’un Français sur deux, et c’est là la bonne nouvelle, prend ses repas sans allumer l’étrange lucarne. Ahhh ! ça me revigore, me remplit d’aise, voilà qui est plutôt positif, non ? l’histoire du verre à moitié vide, ou à moitié plein, en quelque sorte.

Tibert

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