Mets-moi z'en un

On s’en tape des z’élections aux USA, de la crise, des milliards refilés aux banquiers pour qu’ils puissent continuer à amasser ou claquer du fric stupidement ou subtilement ; ça c’est de l’écume de l’info, ça s’en va et ça revient, c’est fait de tout petits rien…(*)

Non, franchement, hier à table j’entends le cousin par alliance lancer à la cantonade et à propos d’un canon de rouge (un verre de vin rouge, faut tout vous traduire !) : “tiens, passe-moi-z-en un”. Mon sang n’a fait qu’un tour (… avant de continuer à tourner, sinon je ne serais plus là pour vous le raconter).

Car quoi ! “Passe-moi-z-en un” !! ou bien “Mets-toi-z-en deux” : infect, hein ? On dit bien “Mets-lui en deux”, jamais “mets-lui-z-en deux” ? non ?  pourquoi ce “z” idiot ? cette liaison scandaleuse ?

Autre exemple : supposons que nous établissions un ordre de passage sur une activité quelconque, disons une course de relais… on se numérote un, deux, trois etc… et je dis : “ce sera moi en un” ;  jamais, non jamais je ne dirais “moi-z-en un”.

Donc mon cousin a tort, indéniablement. Eh eh. Allez, remettez-m’en un (canon de rouge).

(*) je sais, c’est du Claude François. Mais par delà Claude François, le lecteur averti (qui en vaut deux, vous voilà avertis) aura noté cette orthographe : “petits rien“, et non pas “petits riens”. Car, cher lecteur, chère lectrice, multipliez rien par ce que vous voulez, ce sera toujours rien !! Surtout quand ce sont de “tout petits rien”, c’est même Cloclo qui le dit.

One thought on “Mets-moi z'en un”

  1. la liaison se fait pour des raison d’euphonie
    par ailleurs la faute réside dans le “moi” qui n’est pas élidé.
    passe m’en un

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