Cuisine molle et culaire

Le Figarôt du matin (très très tôt) me fait plaisir, pour une fois, apportant de l’eau à mon moulin concernant la bouffe, et plus précisément les restaurants. Monsieur François Simon énonce de bonnes vérités, et les réactions des lecteurs vont globalement dans le bon sens : les glaces au bacon, les carpaccios de chou-fleur sauce chocolat, les porridges d’escargot servis par 3 pingouins obséquieux, présentés dans de ridicules verrines étroites semblables aux éprouvettes de mes cours de Chimie, et qu’on avale en deux cuillérées à 12 euros l’une : beurk. Au diable tous ces trucs de snobs, je ne fréquente pas ces mangeoires ; mais ce qui pose problème, c’est que trop de cuisiniers mal inspirés se figurent que c’est ce genre de « plats » qu’il convient d’élaborer.

Donc, redisons le bien fort : la déco de l’assiette / dans l’assiette, oui, pourquoi pas, si c’est le « petit plus » qui fait plaisir, mais d’abord… des portions honnêtes, un service simple, aimable et assez rapide, des plats qu’on ne ferait pas chez soi mais qui ne sont pas tombés sur la tête, faits du jour, avec des produits frais, et puis du bon pain, et pas de zizique d’ambiance.

Donc, la classification des 50 meilleurs restaurants du monde ? Je m’assois dessus. Ce midi, je me taperais bien une morue marinée à la toscane, une salade verte à l’huile de noix, un beau morceau de fourme de Montbrison, le tout avec du bon pain, puis un café parfumé. Quelques petits verres d’un Côte Roannaise, assez frais, pour faire glisser tout ça… allez, bon app’ !

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Recopiez ces symboles *