Redescendons sur terre

Le billet précédent ayant soulevé une masse de commentaires égale à zéro, j’en déduis que vous vous intéressez aux complaisances étatiques envers les sectéglises comme à votre première paire de chaussettes. Ou bien encore que votre fournisseur Internet est en panne (ça ferait beaucoup, quand même !) ou bien enfin que vous approuvez entièrement mon point de vue, et que par conséquent, en aucune façon, vous ne sauriez me contredire. Merci donc, mais je suis sceptique.

J’en reviens donc à des sujets plus terre à terre : il paraît que l’on ne laboure plus. C’est tendance de ne plus labourer ! C’est du moins ce que je lis sur les journaux, donc ce doit être vrai ? Et je me dis, voilà encore tout un pan de notre histoire qui fout le camp ! Après le bougnat pinard-charbon, le vitrier, le porteur d’eau, les lavandières, le livreur de menhirs, l’allumeur de réverbères, le cocher, le relais de Poste, le maréchal-ferrand, le rempailleur de chaises, le dinandier, le gars qui montait une baignoire au 5ème étage avec de l’eau chaude (j’ai oublié son titre), le rémouleur, le sabotier… v’la le laboureur qui fout le camp !

Un riche laboureur, sentant sa mort prochaine…

Labourage et pâturage sont les deux mamelles…

Au bon laboureur…

Nul jour sans trait ou labour.

Faute de boeuf, on fait labourer (et non pas on la fait bourrer) par son âne.

Si la fortune vient en dormant, le blé ne lève qu’en labourant.

Bon, j’arrête là, il y en aurait des pelletées. Eh bien, tout ça c’est bientôt fini. Les gros tracteurs achetés à crédit au Crédit Agricole, justement, on va pouvoir les mettre au Musée. Et les quelques boeufs qui se tapent encore la corvée de labour pourront se dire qu’ils vont enfin se les rouler, s’ils ont l’humour triste.

PS : un/une Auvergnat de ma connaissance me fait justement remarquer que les taxieurs payent leur licence un prix croquignolesque, voire exorbitant, plus de 150.000 euros, et que par conséquent il convient de traiter ce problème si l’on veut enfin élargir l’accès à cette belle profession : si dorénavant leur licence ne vaut plus tripette, ils vont « quelque part » se sentir floués, car ils comptent bien la revendre quand ils quitteront le turf.

Certes ! Il/elle a raison. Mais une autre condition impérative du succès de cette ouverture de la profession à plus de taxieurs, c’est aussi LA BAISSE DES TARIFS !!! Quand le quidam moyennement argenté n’hésitera plus à héler un taxi pour une course quelconque, ça changera le paysage. Sinon, mettez deux fois, trois fois plus de taxis et conservez les tarifs actuels : le bide, garanti.

One thought on “Redescendons sur terre”

  1. en fait ce qui fait la secte c’est la privation de liberté. On peut difficillement en sortir et on doit absolument penser comme le chef a dit;
    Il y peu l’eglise se pensait quelquefois en secte voir l’histoire des enfants Finally
    la france a du avoir un cancer du sein puisqu’elle perd sa mamelle labourage

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