( Tout va très bien madame la marquise : à Gaza ça « boume » , et ça ne risque pas de mollir : de une, les otages, déjà morts ou bientôt, sont toujours aux mains des tenants du Hamas, qui s’y cramponne : eh oui, c’est la monnaie d’échange… c’est absolument dégueulasse de prendre des otages, tout le monde sait ça. De deux, le gouvernement jusqu’auboutiste de Netanyahu en profite pour tout raser, vu que si otages il y a, c’est qu’il y a encore des ennemis à éliminer, avec les « dégâts collatéraux » que l’on voit brièvement tous les jours à la télé, et qui ne dérangent pas plus que ça… bref : c’est épouvantable ; ça fait 20 mois que c’est épouvantable. )
Et puis l’INSEE, le Statisticien en Chef, nous abreuve des prénoms en vogue du moment. Rassurez-vous, Marcel, Roger et Paulette n’y figurent pas. On a droit, de nos jours, à des trucs qui décoiffent, l’imagination est au pouvoir. J’ai pris deux départements, car on a droit au classement par département. Je n’ai pas le top-dix pour le 1-3, les Bouches-du-Rhône : sans doute Frédéric, Mireille, Magali, César, Marius, etc. Mais je vous en livre deux, des nouveaux départements de la région parisienne, le 92 et le 94 (numéro complémentaire, le… ?) ; juste les trios de tête ; vous compléterez ad libitum, pour voir si Ernest a toujours la cote.
Dans le 9-2, c’est, chez les filles, Louise, Alma, Emma ; Gabriel, Adam, Raphaël chez les mâles.
Dans le 9-4, même classement : Nour, Alma, Inaya ; Ibrahim, Mohamed, Gabriel.
On ne va pas ergoter longtemps sur les légères différences de classement constatées là : c’est juste un instantané, sans aucune signification, pris en 2025. Et qui reflète, qui sait, des différences de culture, de sensibilité. Si vous y ajoutez la baisse tendancielle du petit-salé-aux-lentilles face au kebab, ça peut, dans une faible mesure (c’est le cas de le dire) suppléer les très désagréables « statistiques ethniques » , dont le monde nous envie l’interdiction.
Tibert