( La Fête de la Zizique (devenue clairement une Fête Beuveries +Techno à fond) a suscité un article du Monde, “Vouloir une ville dynamique et attractive pour les jeunes générations implique un minimum de désordre et de désagréments” . Si l’on n’apprécie pas ce “minimum de désordre etc…” , on est d’affreux réacs ! Les boutiques pillées, les flics blessés, les passantes pelotées malgré elles, les éboueurs chargés de nettoyer les hectolitres de pisse, de vomi, les détritus… ont pu mesurer le “minimum” de désagréments.
Je vous ressors la réaction d’un lecteur de ce canard : “Même chose dans de nombreuses grandes villes françaises…. des raves urbaines avec des kilomètres de comptoirs installés par les bars. Ce n’est plus la fête de la musique, c’est Ibiza en France” . Ibiza-sur-bière, zizique primaire style boum-boum-boum ad libitum, nuit blanche obligatoire. )
Et puis je dois dire que ça me fait assez plaisir d’assister, de loin, à une version savoureuse de l’arroseur arrosé : Le Canard Enchaîné est sur la sellette, la justice traite une affaire d’emploi de complaisance au sein de la direction dudit canard… l’épouse d’un important cadre est suspectée d’y avoir touché des salaires très confortables pour du vent, ou tout comme.
On se souvient sans doute – ce fut sanglant, une mise à mort en quelques épisodes savamment orchestrés – de l’affaire Fillon, qui a vu le Palmipède Entravé (*) flinguer ce putatif candidat des Républicains à l’Elysée : madame Fillon y fut mise en cause, son mari itou, pour des raisons ex-ac-te-ment du même tonneau : des rémunérations juteuses pour des missions fumeuses, difficilement identifiables. On ne va pas pleurer sur le sort de monsieur Fillon ; il s’en est d’ailleurs remis. Mais avouez, dans le genre “faites ce que je dis, pas ce que je fais” , on a là un échantillon de première fraîcheur.
Tibert
(*) Avec l’assistance bienveillante des services de la maison Hollande.